Ne pas paver l’enfer de ses bonnes intentions
Je me souviens de mes 20 ans quand, nourri de ma meilleure volonté, il me semblait urgent comme à tant d’autres d’oeuvrer à ce que ce monde aille un peu mieux. L’envie me démangeait de faire ce qu’on appelle de l’« humanitaire ». Mais quelle cause choisir ? Fallait-il lutter contre la faim ? La guerre ? La pollution ? La pauvreté ? La torture ? Une infinité de combats s’offraient à moi. Un cheminement d’Emmanuel Monnier.